Je suis Kažæn Kåli, jeune troll aujourd'hui qui décide de conter sa vie, de son arrivée dans le Hall jusqu'à, peut être, mon dernier soupir ...

Le Kažæniani  vous proposera à la lecture ma vie, avec ses hauts faits d'arme et aussi les pires moments que je vivrai dans mon existence. Simple Troll, je n'aurai durant ses lignes en aucun cas la prétention d'apprendre quoi que ce soit à vous, lecteurs , si ce n'est vous montrer ma vie et peut être, vous distraire.
De petits détails jusqu'au grands événements, tout s'enchaine sur le fil de mon existence, parfois rude, parfois joyeuse, souvent anodine mais rarement ennuyeuse.

Si vous souhaitez me contacter, pour quelque sujet que ce soit, n'hésitez pas, envoyez moi une chauve souris ,et on discutera autour d'un bon calvok maison

Le silence pénétrant qui dure, puis des murmures qui se font plus fort d'instant en instant. Je ne sais rien , je ne comprends rien. L'angoisse monte, j'ouvre les yeux et une forte lumière m'éblouie, c'est la première chose que je vois, et même si la chaleur qui découle de ce cercle de feu est agréable, la lumière elle , est trop intense pour être bonne. Je me redresse et titube, après tout, c'est la première fois que je me mets debout et après quelques pas hésitants, cela semble être une bonne méthode pour se déplacer. Non loin de là, à quelques encablures de moi, la roche de l'endroit propose un abris, certes réstraint, mais bienvenue. Je m'y blottis, et là à l'abri de la lumière , je peux enfin prendre le temps de me voir ,de me regarder.
Ma peau est clair et bien que ce contraste avec la roche soit voyant , je  trouve cela très agréable. Une petite créature noires aux ailes translucides tourne autour de moi et bien qu’elle fasse du bruit, je n’ai aucune envie qu’elle ne s'éloigne car elle me rassure et m’apaise et pour m'en faire un compagnon de route, je l’appellerai Caradoc. De ce que je peux deviner, je ne porte aucun vêtements, ce qui ne me gêne pas outre mesure, mais pose en moi plusieurs questions : Suis-je seul, et qui suis-je. La réponse ne se fit pas trop attendre, une voix, grave et posée, se fit entendre.

“ N’ai pas peur petit, c’est moi qui t’ai fait venir ici. Je suis Floqk et je t’attendais. Je ne te veut aucun mal, au contraire. Tu es né de mes pensées, de mes envies d’avoir de nouveaux frères Whogs à prendre sous mon aile. Pour le moment, tu es trop jeune pour me suivre, je vais donc te confier à Kitavu, un trollette Whog qui sera aux petits soins avec toi et les autres, car oui, tu n’est pas le seul trollinet à être arrivé récemment. Si tu la vois proche de toi, n’hésite pas, va la voir et tu seras en sécurité. en attendant, ne te fie à personne d’autre qu’aux Whog Trolls, ta vie serai en danger.”

J’étais donc seul ,en potentiel danger, et l’être qui m’avait parlé n'était pas assez proche de moi pour lui demander plus d’explication. La seule chose à faire était de chercher, et trouver, Kitavu la protectrice.
En prenant soin d'éviter la face jaune qui brûle , je me déplace lentement en scrutant les alentours, cherchant des yeux et du nez la trollette promise, essayant d’éviter les pièges et repensant aux paroles de Floqk. “Je suis un Whogg troll” disait il en substance , alors c’est cela que je suis ? que nous sommes tous? Un troll !! les autres me ressemblent ils du coup ? suis je plus fort qu’eux ? plus malin ? Une réponse qui amènes encore plus d'interrogations.

Le chemin a continué ainsi plusieurs heures, ou plusieurs jours. La faim commençait à se faire sentir pour moi comme pour Caradoc à ce que je devinais quand j'aperçus au loin une silhouette fine et gracieuse. Je m’approche lentement et silencieusement pour deviner ce troll (car s’en ai un c’est sûr, mon instinct ne trompe pas) et savoir si je doit m’approcher, ou fuir. Je détaille l’inconnu, ou plutôt l’inconnue devrai je dire car c’est une trollette . Elle est assez grande et semble danser sur place. elle a la peau verte et les cheveux entre blond et blanc hérissés sur la tête, son corps est couvert de pièce de tissu, de métal ou d’autres éléments faisant penser à de puissant artefacts magiques. Elle porte aussi à la main une sac en cuir qui contient je suppose, encore plus de matériel ou peut être quelques nourriture. Sans crier garde ,elle se retourne vers moi et me lance ces quelques mots :

“Te voilà, enfin ! Floqk m’a envoyé t’accueillir , viens ici j’ai des choses dans ce sac pour toi”

Elle plongea sa main dans le sac et en sorti un morceau de viande crue qu’elle me lança. Elle me tendit ensuite un morceau de bois ainsi qu’une pièce de métal ouvragée m’indiquant que c'était une torche et un pagne de maille ,de quoi voyager léger mais protéger, un minimum.
Une fois repu, elle incanta une formule complexe qui fit apparaître un cercle magique devant nous. Elle me regarda , m’invita à la suivre puis disparue dans le portail magique …...

Je trébuche, glisse, la nausée me saisie , la sensation est horrible et pourtant , en rouvrant les yeux , tout va mieux. Kitavu est là , souriante et chaleureuse. Atour d'elle se massent quelques trollinets curieux.
Kitavu m'incite à approcher, et me présente ceux qui deviendront ,pour le plus longtemps possible j'espère mes compagnons de fortune.
Elle commence par un petit troll remuant, plutôt joyeux qui me fixe dans les yeux en faisant des grimaces (j'apprendrais avec le temps qu'il essayait de m'hypnotiser, sans succès).

Il se nomme Scalp, c'est un Skrim , annonce t-elle, un des cinq races de trolls du Hall.
D'ailleurs, je ne t'ai même pas dis la tienne , de race. Tu es un Kastar , une race de cogneur. Tu le sent dans tes tripes , tu aimes cogner, tu aimes frapper, bref, un tape-dur !!
Revenons à nos moutons ..... le rocher avec des yeux derrière Scalp ,c'est Patatarte, un durakuir. Il encaissera les coups mieux que vous tous.

Il était massif par rapport à nous ,semblait somnoler debout bien qu'il ouvrait ses grands yeux.
Ensuite, elle a pris son temps pour nous expliquer, à tout les trois, que nous étions lié par Floqk, car c'est de son envie de nouveaux frères que nous sommes apparus, et par ce fait, nos esprits se connaissent déjà, un peu ..... Ensuite, elle me présenta Gwomyr , un autre skrim  , très sympathique et joyeux, parfois maladroit mais toujours de bon entrain.

Les présentations faites, elle nous lâcha dans le grand bain (ou du moins, ce que je pensais l'être) face à de redoutables monstres, un rat géant et une strige.  Après plusieurs essais, quelques loupés et autant de cafouillages, les deux bestioles tombèrent, mortes (dont le rat par ma main, ce qui en fait mon premier kill en ce bas monde, petit début ) . Kitavu nous instruisit sur la hall, la vie, les objets que nous pourrions croiser ainsi que leurs utilités, sans oublier de nous mettre en garde sur une caste de trolls controversés, les tueurs de trollinets. Nous continuions dans le même temps à chasser ce qui nous passe à portée de bras ou de dents, et à ce jeu, plusieurs petites cibles prirent place au menu de notre alliance.
Mais les affaires sont ce qu'elles sont ,et Kitavu était attendue sous d'autres cieux ,elle ouvrit un portail magique, nous incita à la prudence puis disparue pour quelques  temps.

Nous voici ici, tout les 4, cherchant l'aventure. Et à défaut de chasser gros et beaucoup, on se marrait bien , ne serai ce que l'aventure du trou de météorites des skrims que peut être, je vous narrerai plus tard. Au fil de nos journées, le groupe s'étoffa un peu, accueillant un jeune durak' répondant au nom d'Aldrik, ainsi que temporairement une tomawak s'appelant Pearly.

C'est lors d'une chasse un peu plus profonde qu'a nos habitudes que nous allions croiser l'un de ses fameux et non respectables tueurs de trollinets , un certains Bunker.
Il est là, à 3 cavernes, au même niveau que nous. Inconscients, nous sommes quasi tous regroupés dans la même caverne. L'analyse est rapide: il est plus gros, plus fort, tuer ses congénères semble être son sport favori . c'est un durak qui doit être en mesure d'attaquer à distance, et avec sa peau épaisse, c'est nous qui en ferions les frais. Il n'a pas l'air très malin, mais sacrément costaud pour une demi douzaine de trollinets  de 7 ou 8 mouches.
Premier cri, première charge de sa part, mais nous nous dispersons à temps, on esquive tout. Je prend sur moi de prévenir mon frère d'âme, Floqk. De son coté, Gwomyr en fait de même, présentant la situation critique à ses alliés. Mais à peine les chauves souris envolées, il faut se re-préparer car l'horrible n'en restera pas là, on le sais. Qui sera sa cible. Par manque de chance, ou de coordination, 3 d'entre nous se retrouvent ensemble, sa cible est là, la charge se prépare.
Second cri , seconde attaque ..... loupée !! Il trébuche en route et n'atteint pas le petit groupe. Alors que la troisième attaque semblait déjà en route, un premier vortex s'ouvre, c'est Kitavu !!
Floqk à fait son oeuvre, les Whoggs sont en route. Une lumière vive traverse plusieurs cavernes et explose sur le crâne de l'agresseur, Désorienté, il commence à fuir mais trop tard, ses tentatives de meurtres ne resteront pas impunies . Au loin, un second vortex s'ouvre. C'est un ami de Gwomyr venu à notre soutien. Discrètement, il englue  Bunker et l'immobilise dans une sombre caverne loin des regards. A ce moment un inconnu se porte dans la lumière. Il est énorme et féroce , son regard électrise l'englué de service. Autour de son cou, un os est noué par une petite corde de cuir. Sur sa tête, une bougie flambouille laissant tombé sur son visage une lumière étrangement inquiétante. Il s'approche de Bunker, le sourire au lèvres, lui expliquant calmement que tuer les gamins, ça se fait pas et qu'il va lui faire passer l'envie de toucher à des Whog Trolls !
Il lève une main massive puis la laisse retombé violemment sur la face de gob' , une trainée lumineuse vert-bleue illuminant la magistrale baffe. La plaie est nette, et le halo lumineux qui entourait la main s'est inscrite dans celle-ci, le TK titube, pose un genou à terre. Il soupir, crachote du sang puis s'écroule, mort.
L'inconnu se retourne vers nous, c'est Salvatorre (et il a était salvateur pour nous) un whog troll d'une puissance que nous n'avions jamais vu. Il nous dis qu'il sera toujours présent dans ce genre de cas, que l'on n'hésite pas à le contacter. Il souffle sur la bougie de son crâne puis tourne les talons et disparait comme il est  venu, silencieusement.

III - UN PEU D'ANIMATION

l'affaire du TK nous avait fait changer d'idée.
Nous avions grandi , et notre groupe aussi s'était étoffé. Un jeune Durak' ami de Gwomyr nous avait rejoint, ainsi qu'une tomette de même niveau que nous. Aldrik et Pearly (puisque tel etait leurs noms) avaient décidé de faire route avec nous, pour quelques temps. Même floqk, notre guide guerrier, avait usé de magie pour enfermer son esprit séculaire dans un nouveau corps, et même si on l'appelé Har'Akiri , nous savions qu'en ses entrailles dormait floqk et sa fureur sanglante.

A 7, nous avions décidé d'aller tenté notre chance et tanner nos cuirs sur un objectif un peu relevé mais tellement sportif, un énorme groupe d'elem' magmatique qui saccageaient un village troll.
Le voyage fut long, et jamais nous n'avons réussi à attendre notre objectif. En cours de route, nous fûmes pris dans un piège de monstres, un petit nid qui viendrait au bout de notre volonté , comme si par peur de la destruction, nos cibles de magmas avaient envoyées sur notre route un comité d'accueil pour nous tester.

Et quel test !! deux rocketeux et un minotaure, un diablotin auxquels ont ajoute un nécrophage (qui usait de ses pouvoirs pour nous affaiblir). Nous commençons par le nécrophage, qui tombe raide mort en moins de 24 heures, mais le comité à profité de ce premier temps mort pour s'étoffer. Un second minotaure et une méduse se pointent, ça commence à faire, nous sommes en quasi 1vs1 et nous ne sommes pas bien costauds face à eux (même si, pour la plupart d'entre vous, une telle troupe serai plus de l'amusement ... )
On décide de ne pas laisser trop de temps à la méduse, et comme le nécrophage, 24 h à peine après notre choix, elle tombe. Elle laisse tout de même certains, dont notre tank, avec un gros malus de temps sur le dos.
La nuit arrive, le temps d'un repos qui ne viendra jamais. Patatarte, le tank, subit dans la nuit la loi des monstres et meurt sous les coups conjoints de quasi tout les monstres et sans tank, la mission demande plus que du talent, c'est de la chance qu'il nous faudra !
Nous choisissons de finir un des minotaures pour ne pas subir le même sort que le durakuir ,mais les autres monstres ne lâchent rien . Alors que nous en finissons avec l'humanoïde à cornes , les monstres éparpillent leurs coup et à part Pearly, restée à l'écart du champ de bataille , tout le monde est en mauvais point. L'ésprit de Floqk décide enfin de se manifester à travers le jeune  Har'Akiri , il nous exhorte à utiliser la fuite ,et à aveugler les ennemis. Nous écoutons, et nous obeïssons : les parchemins Yeu Ki Pic sont sortie, les glyphes sont lues et l'aveuglement devient global. Les monstres fuient et nous sommes sauvés ..... enfin nous le croyons. A peine débarrassé de la première vague, un second groupe nous saute dessus et là aussi, ils sont en nombre et en pouvoir. Méduse, ogres, minotaure , rocketeux et même un molosse satanique sont sur nous. Seconde lecture, second aveuglement général, mais nous aussi nous sommes aveugles aux alentours et la fuite vers la surface (qui n'est qu'à 5 ou 6 cavernes) en devient périlleuse. Comment éviter l'un des monstres déjà croisé, comment ne pas tomber sur un nouveau danger. Rien ne peut nous aider. Nous prenons donc acte d'une situation critique, et chacun de notre coté, nous faisons route vers le niveau sans monstres.

Dans le noir, je pensais qu'enfin, nous serions au calme, mais une perfidie plus grande que l'acharnement des monstres se cachait. Sans crier garde ,et sans le voir venir ,j'ai senti une vive douleur dans le dos, puis un sombre et froid long moment ..... Puis une lumière, vive et jaune m'a fait comprendre, pour la première fois, je venais de mourir, et Krom m'avait fait renaitre sous la face jaune qui brule.  Dans ma tête, entre la douleur et l'incompréhension ,un nom revenait sans cesse : Rinoks !
j'envoie une chauve souris à mes compagnons, les prévenant de la présence du tueur.
Ils le repère, et Gwomyr se lance dessus avec Aldrik. Si Gwomyr atteint la cible ,Aldrik tombe en chemin sur un worg qui le fait rejoindre le soleil. Sort qui ,de toute façon, arrivera aussi à Gwomyr , Rinoks étant plus frais et légèrement plus gros,.
Scalp et HAr'Akiri se lance eux aussi vers le tueur mais les monstres reviennent à la charge, et bien qu'ils arrivent à porter quelques coups à Rinoks, ce dernier meurt sous les coups d'un monstre trainant loin des siens et privent les Whoggs de leur vengeance.
Durant ce temps, Pearly , la tomette, ne pu venir en aide au groupe ,elle même étant aux prises avec un goule qui , elle aussi, l"a renvoyé au soleil.

Rinoks mort, la troupe décimée avec le soleil comme seul point commun, c'est une dernière douleur qui survient. Kitavu nous avais envoyé un cadeau, un petit et inoffensif gowap pour nous aider. Un traitre de la pire espèce l'a sacrifié, pour son seul plaisir. Mais de ce meurtre sans prétention et la vengeance que cela engendrera , nous reparlons plus tard, beaucoup plus tard ......

C'est ainsi que, pour la première fois, j'ai revu le soleil et un troll en est la cause, le WHOG que je suis réclame vengeance !!

Seul ou presque , le corps fourbu et l'esprit songeur, tel était l'état dans lequel j'étais quelques heures après ma mort. La magie de hall m'avais fait revenir à la vie devant la face jaune qui brule la peau. Quelques pas, et c'est la compagnie de Scalp que je retrouve enfin. Nous discutons et j'apprends qu'il est le seul à ne pas être tombé sous les coups des divers assaillants. Il fouille ses poils et me donne quelques objet que la mort m'avais prise. Je m'assoie et gribouille sur un parchemin vierge un message ,j'agrippe une chauve souris au plafond de la caverne et l'envoi distribuer le message aux miens.
La chauve souris reviens, plusieurs message à sa charge.
Patatarte n'est plus loin, mort le premier, il est quasi revenu sur nous, Pearly aussi est toute proche. Gwomyr et Aldrik eux sont loin, et mettront du temps à revenir , c'est un coup dur pour notre troupe. Quand à Har'Akiri, à peine arrivé dans notre meute de chasse, il a disparu, définitivement. L'esprit de Floqk était trop à l'étroit dans un si petit corps, pas assez de place et trop d'envies sanglante en lui, il à repris son corps de vieux troll  cogneur ..... enfin libre de tuer !
Nous vacillons sous le poids de telles annonces, et l'esprit torturé nous décidons  d'attendre Patatarte pour retourner en chasse. Il arrive rapidement ,et la chasse reprend. Pearly nous rejoint à son tour, mais les épreuves s'enchainent maintenant : les blessures, le mécontentement total et des divergences d'opinion font éclaté une discorde entre la tomette et moi même. Je râle, elle grogne, je menace d'un coup de maul en travers de la tête et elle disparait de nos vues. C'est ainsi , c'est la vie du Hall, et voici donc notre seconde perte définitive en quelques jours.

On se dit que maintenant, on peut enfin être peinard, et bah même pas ! Profitant d'un groupe de petit monstres pour faire des réserves de viande et amasser quelques trésors à nos pieds, voici pas qu'un petit troll nous tourne autour ! une fois, je me dis qu'il ne fait que passer, 3 fois, je commence sérieusement à flairer le voleur pas discret. pas de préliminaires, nous ne sommes pas avec des trollettes effarouchées, et le message que je crie à travers quelques cavernes et sans ambiguïté : tu bouge de là ou on te bouffe !!
Le bougre s'éxécute ( seul contre trois, rien de bizarre) mais voilà, il appel un copain bien bien gros qui commence à jouer au justicier blanc, carte de sauveur de veuve et d'orphelin plastifié en bandouillère . Lui aussi se fait envoyé promener ( son copain n'a qu'a pas trainer autour de nous après tout ! ) et reçoit un doux mots de ..... Floqk !!!
Le guerrier est réveillé, et lui non plus n'aime pas les nez fouineurs !
Il distille ses bons voeux pas chauve souris à notre interlocuteur, et arrive enfin sur nous.
Ses mots furent marquants, mais réconfortants.

" Mes frères, vous voici en bien mauvais état. Un corps meurtri ,un esprit torturé, et bien loin de tout. Il est temps pour vous de voir quelques chose que les whoggs trolls ont en commun , notre bivouac !! Là bas, vous pourrez vous reposer, vous soigner et enfin rencontrer celui qui fera de vous un whogg à part entière. Suivez moi maintenant .... "

Du repos enfin, et un whogg à rencontrer. Serai ce Salvatorre, notre sauveur passé ? ou Kitavu , notre jeune formatrice ? Ou alors les whoggs sont ils beaucoup plus nombreux que la petite troupe qui j'imagine depuis le début ?
L'impatience de la rencontre, de la découverte du bivouac et d'un endroit ou dormir en sécurité nous fit peu hésiter, sans un mot, nous avons suivi le lourd et si agréable kastar .....

Comme à l'accoutumé, la sortie de portail remuait les tripes. Le sol se matérialise sous mes pieds alors que l'air autour de moi continu de tourner, c'est rapide et brutal , puis tout se stabilise enfin ..... J'ouvre les yeux et devant moi et mes compagnons s'étend une caverne vaste et sombre.
L'endroit est calme et quasi silencieux , seul le crépitement du feu des torches dispersées ici et là résonne à nos oreilles. Sur toutes les parois  entourant ce lieu sont disposées une multitude de petits abris plus ou moins en bon état, fait de bric et de broc à la bonne grâce de celui qui l'avait construit. Au centre de la caverne se dresse une énorme yourte d'une taille exceptionnelle et dont la solidité, contrairement à certaines petites tentes, semble ne pas subir les outrages du temps.
Floqk nous explique que cet endroit ,c'est le Bivouac WHOG TROLL : C'est ici que nous trouveront aide et sécurité et qu'a l'avenir ,ce sera ici notre maison.
Il nous invite à nous balader dans le camps entre les yourtes, les cabanes et autres abris de fortune , mais attention de ne déranger personne. Lui irai voir le Khan (le chef whog )  pour plaider notre intégration définitive à la troupe.

Chacun de notre coté, nous partons découvrir le bivouac. Ma torche à la main, je m'enfonce dans le dédale de refuge, ici une cabane écroulée, depuis trop longtemps à l'abandon. A qui fut elle ? aucune idée, mais c'est triste de savoir un troll si profondément endormi que son souvenir s'efface petit à petit du camps, et des mémoires . Ce n'est pas la seule à l'abandon, ici et là, la poussière prend le dessus, les torches sont depuis longtemps consumées et il y a plus d'endormis que de vivants en ce lieu qui respire la grandeur perdu d'un temps ancien.
Je me retrouve dans un recoin ou la roche creuse  un abri naturel libre. A ma gauche, une petite yourte à la toile trouée, déchirée. Personne dedans, aucun nom dehors .... A ma droite, un abri plus imposant et en meilleur état bien que la poussière s'y accumule. Sur la porte en bois clair est gravé un marteau noir et teinté de sang. Une seconde gravure , primitive , indique le nom du propriétaire : Kosmos
Je frappe la porte , elle s'ouvre d'elle même. La tanière est sombre et sent le troll ainsi que la poussière. Une torche éteinte est accroché au mur, je l'allume avec la mienne ce qui éclaire fortement le lieu. C'est une tanière simple, mais noble. De grandes étagères exposent quelques rares objets sous une couche de sédiment. dans un coin, un grand lit qui , si il est proportionnel au troll qui dormait dedans , démontre  la taille grandiose de l'être. Les Objets éparpillés dans ce lieu m'en apprenne sur ce guerrier : Une panoplie d'arme gargantuesque , quelques rares casques quelques peu abimés par les batailles, et des boucliers de toutes sortes eux aussi affaiblis par les combats et le temps.
Je souffle la torche du mur, ressort et referme la porte. Je relis ce nom, Kosmos, et me dis que plus tard, i lfaudra que j'en parle à Floqk ou Kitavu, qu'ils me disent qui il était. Je jette un coup d'oeil à l'espace vide à coté et je me dis qu'un jour, si je suis Whog, c'est ici que j'aimerai posé ma tanière, mon petit coin à moi ou me reposer et déposer mes souvenirs, mes objets précieux ...

Je reprend ma route , voit au loin la silhouette de Patatarte , il me fait signe, je le rejoins. On échange sur le lieu ,sur nos impressions en continuant à avancer, puis nous tombons devant une Yourte qui, par sa beauté, ressemble plus à un palais itinérant. Ce n'est pas la yourte centrale, mais c'est une yourte plus riche que les autres et bien décorée. Pas de porte à son entrée, et on distingue les ombres d'un autel ainsi que deux trolls assis à chaque bout, immobiles, à moins que ce ne soit des statues ... J'amorce le premier pas pour m'approcher quand soudain, Kitavu apparait derrière nous, elle me stoppe et m'invite à rejoindre la yourte centrale, le khan, Grosbouf, nous y attend. nous la suivons, et une fois devant l'entrée, elle soulève un pan de tissu  (qui semble être de la peau de géant des gouffres) et nous invite à rentrer. Nous nous exécutons, Scalp est déja là, Floqk aussi. 4 autres trolls sont présents. Plus grands que nous bien qu'assis à une grande table , le tableau est impressionnant pour moi, petit troll. Je reconnait l'un des convives, c'est Salvatorre, le Kastar cogneur. Le troll le plus massif se tourne vers nous, nous dévisage puis d'un mouvement calme de sa massive main gauche, nous invite à s'approcher. Kitavu nos pousse vers l'avant, allons nous assoir ......

....... "WHOOGGGGG TROLLLLLL !!!!! " ........
C'est le cri qui a retenti dans la taverne de Rolandur ce matin là . J'y étais allongé sur un banc le bras tombant sur le sol, la bouche pâteuse et les sens engourdit. Réveillé par ce cri bestiale et non moins familier, c'est d'humeur monotone que j'ouvre  un oeil ,cherchant la source de ce tumulte. A peine ai-je eu le temps de me jeter au sol que le banc ou je me trouvais quelques instants avant fut projeté dans les airs, avec la table qui l'accompagne et les restes du la veillée d'hier reposant dessus. Floqk sautait, criait, Beuglant comme un fou  " IL EST REVENU !!! ..... MON FRERE !!!! WHOOOOGGGG !!!! " 
La joie teintait son visage pourtant si rude et alors qu'il continuait son ramdam une chaine se tendit au milieu de la taverne, stoppant sa folie douce et entravant ses mouvements en le retenant par le cou. A l'autre bout Grosbouf tenait d'un poigne de fer la chaine du porteur de la funeste. Le khan s'approche, Floqk étant calmé pour le moment, et lui demande des explications sur ce remue-mènage un lendemain de fiesta.
D'un voix meurtrie par la chaine (mais toujours aussi enthousiasme) il s'explique en demandant à tous d'aller dehors, car il était là, il était revenu.
Curieux ,je me traine jusqu' à l'entrée de la taverne. Floqk ne s'était pas trompé , quelqu'un était bien là. Debout au milieu de l'allée principal se tenait un troll plutôt fin mais musculeux,  un longue barbe noire et le cheveux de même nature tressés en une longue natte qui frôlait le sol. Une cotte de maille fine surmontée d'un collier primitif, son bouclier dans le dos et une longue épée à sa ceinture, il émanait de lui une sensation de calme avant la tempête. Ne sachant pas qui il était, je restais méfiant quand au nouveau venu et à ses intentions, mais alors que j'hésitais sur quoi faire, une bousculade survenu de derrière remua la petite troupe réunit devant l'auberge, c'était (encore) Floqk qui sauta littéralement sur le nouveau venu et le fêta comme un frère .....  Comme un frère bien sûr !!
Je me tourne vers Kitavu qui nous avait rejoint , elle confirma mon hypothèse et me donna un nom : Rumsh .
J'avais vu ce nom, non loin de là sur un rideau servant de porte à une yourte et c'était donc ça, Rumsh était réveillé de son long sommeil et ainsi, floqk retrouvait celui avec qui il avait tant partagé dans ces cavernes, son âme soeur.

Rolandur, en bon tavernier, sortit de quoi fêter le retour de Rumsh et le repas aidant ce dernier expliqua comment plongé dans le long sommeil, la voix de Floqk le réclamant le fit revenir à son corps meurtrit et endolori par ces quelques cycles d'inactivité. Et comme de bonne coutume, on célèbre les évènements récents par une chasse, et quoi de mieux que quelques fumeux propose le Khan.
Ni une, ni deux, le portail à vomi est ouvert et la troupe saute au travers, n'ayant qu'une idée en tête, revenir au bivouac avec de la viande de fumeux le plus vite possible ......

Le portail passé , une légère désorientation se fit sentir puis petit à petit, les sens sont revenu un à un. D'abord l'odorat qui me laisse présager que nous sommes plus profond que nos habitudes, l'air est plus dense, vicié et aucune brise ne souffle pour amené de la fraicheur. Ensuite la vue revient, mais elle est obstruée par un épais brouillard qui dissimule à mes yeux la présence plus ou moins lointaine de mes compagnons. Puis enfin, l'ouïe renait  limite plus perspicace qu'elle n'était avant comme si elle savait que sans la vue, elle devenait prépondérante à ma survie.
Malgrès la brume ambiante, j'aperçois non loin Kitavu qui me guide à elle, D'autres sont ici. Elle explique le plan, les gros s'enfoncent dans le brouillard, et à leur signal, on rentre et on frappe tout ce qu'on croise si ça n'a pas l'odeur de la meute. Salvatorre, Grosbouf, Rumsh, Floqk et Kitavu nous laisse là, partant à la recherche de la cible. Le silence s'impose de lui même  puis un premier suintement  filtre de la brume, puis un bruit sourd. Les trollinets que nous sommes échanges des regards, mi interrogateurs mi inquiets , puis un second coup résonne .... un cri lointain, et des bruits de combat . La fumée se répand un peu plus, elle nous englobe totalement, je perds de vue mes compagnons.
" BOUGEZ VOUS !!!! " , voici le premier message compréhensible qui me parvient, puis les bruits  de coup métallique retentissent de plus belle, plus fort, plus violent. Les cris eux aussi se font plus présents. Kitavu surgit de la fumée,  scrutant du regard les alentours. Elle me prend par les épaules et me fixe, puis me dis "bouge de là toi, va par là " et me propulse dans une caverne voisine, j'y retrouve Scalp lui aussi désorienté. Il faut qu'on bouge, alors on bouge. A droite, puis à gauche, devant  et ... Mais ou est Scalp. Il n'a pas pris le même chemin.  et cette satané fumée qui cache tout !
Le tumulte du combat se poursuit et le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond s'intensifie en moi ,  puis je voir Floqk, devant moi. Il est imposant, vérouillé en mode sanglant . Il me regarde sans dire un mot. Rumsh arrive lui aussi, et m'invite à partir vite, loin, la zone n'est pas aussi bonne pour la chasse que prevu et des choses se cache dans cette brume, des choses qui en sont pas pour les trollinets, ni pour les trolls d'ailleurs. Puis Floqk se fout à crier , il me hurle dessus me disant de fuir , m'éloigner des combats  très vite , Kitavu a ouvert un portail à vomi pour sortir de cet enfer !
Je les laisse, fuit comme ordonné par mes ainés. Je m'eloigne du bruit . Le brouillard m'entoure encore et j'entends un léger craquement. Je m'immobilise, fixe devant moi, est ce Kitavu ? Un suintement s'approche de moi, je lève mon arme puis patiente .... Tout à coup, sans crier garde, une énorme forme jaune orangé se précipite sur moi, me traverse, je n'ai pas le temps d'esquiver, l'attaque est trop subite et trop forte pour moi , je m"écroule, le corps carbonisé par un être de liquide en feu. Mon esprit s'évade, je pense être mort ... une seconde fois .

Quelques temps plus tard, j'ouvris les yeux . J'avais chaud, mais une chaleur bienveillante et confortable. Je suis au bivouac whog troll. Tout ceci n'aurait été qu'un rêve ? Non, j'ai encore sur le corps quelques coins roussis par l'être de feu. Krom m'a donc offert un peu de son immortalité par pitié ou alors nous ressuscite t-il par pur plaisir de son cruel jeu ?
 Autour de moi, les autres sont là aussi, dans le même état que moi, meurtrit et brûlés. Les guerriers aguerris discutent entre eux, je les écoute de loin, j'apprends que le monstre qui m'a eu (et pas mal d'entre nous) est un effrit et qu'il n'était pas seul, et que cette joli petite virée entre Whog n'aurait pas pu finir autrement.
Parfois, le Hall est plus fort que vous, ainsi va le Hall ....

Mal préparés, trop fougueux, pas assez bien équipé aussi !
tels étaient les conversations entre les trolls revenus au bivouac , les explications d'une déroute fatale à l'ensemble de la meute en chasse.
Grosbouf se leva et commanda à Floqk de nous équiper, car nous faisions pas le poid, et en plus, nos quelques loques n'étaient pas à la hauteur de la tribu. On se lève et le large kastar nous précède dans notre court chemin vers la réserve. Enfin au centre du bivouac, nous nous retrouvons devant une large yourte, plus vaste et plus haute que toutes les autres : Des peaux tendues dessus et autour dessinent les contours irréguliers de l'enceinte gargantuesque,  maintenues en place par des os de taille plus qu'honorable et quelques cordes surement de fabrications artisanales, à base de tripailles ou de poils divers. L'entrée est couverte par une large peau usée rabattue de couleur vive dont on distingue plus l'origine. Floqk la soulève et nous invite à entrer. A l'intérieur , rien à voir avec le reste du camp (ou du moins, ce que j'ai pu en voir)
Un large espace circulaire, conservé de toute souillure sert de réception  Devant nous un table ronde, déposée sur une peau de bête foncée autour de laquelle est disposé huit ou dix fauteuils fabriqués d'os, de bois et de cuir. Tout autour de la pièce s'articulent des étagères plus ou moins chargées par d'innombrable objets : Des flacons aux multiples couleurs, des rouleaux de papiers soigneusement rangés, des pièces d'armures, des cailloux aux reflets changeants et encore tout un tas d'objets trésors de quêtes ou de guerres passées. Pour éclairer le tout, des bougies encastrées dans des crânes ont été disposée tout autour de la pièce et sur la table imposant ainsi l'ambiance reposée du lieu.
A lâcher des trollinets dans un tel endroit, le calme se transforme rapidement en cacophonie : ça fouille, ça farfouille, ça touche à tout et essaye tout les équipements trainant. Je m'amuse à essayer une armure en os quand patatarte enfile un chapeau pointu, scalp m'appelle et me file une vieille épée rouillée et me défi avec  une lourde massue qu'il fini par laisser tomber au sol sous son poids démesuré. Floqk grogne et s'impatiente. je troque mon armure en os pour une tunique verte et or, à peine voyante alors que patatarte nous rejoint emmitouflé dans un costume de kastar , un trophée d'un combat entre un whogg du nom de Sigmar et un ennemi de la meute.
Kitavu nous rejoint et grogne fortement, au point de nous stopper dans nos âneries. Nous reposons les objets empruntés hâtivement et l'écoutons. elle commence par moi, me regarde profondément et me tend plusieurs objets.
Pour commencer, un casque à corne en mithril qui brille aux reflets des bougies. Puis elle me tendit un large bouclier  à pointes, lui aussi en mithril qui lui procure résistance et légèreté . Du coin de l'oeil, une pierre noire m'attirai et cela n'échappa pas à Kitavu. Elle s'en saisi , elle était serti dans une amulette sombre et travaillée ,gravée de vieilles runes quasi illisibles , le tout monté en collier. Pour ne pas marcher pieds nus et ainsi éviter les blessures de ces derniers, une simple paire de bottes en cuir et en peau.
Malgré de nombreuses recherches , aucune arme ne convenait à ma main. Ni épée, ni gourdin, ni glaive ne trouvait grâce à mes yeux. Floqk intervint alors, me conseillant une arme plus lourde, plus destructrice, mais qu'il me faudrai moi même forger : un système de chaines et de boulets reliés de manière à infliger à ma cible de lourds dègats. Il me signala qu'il n'y en avait pas en stock, ici, mais que quelque part dans les divers papiers , un scribe avait dû consigner la manière de créer cette arme. Alors pendant que  Scalp et Patatarte se faisaient équiper , j'entrepris de fouiller les bibliothèque de la tente.
beaucoup de parchemins ,de textes anciens qui transpiraient la magie tantôt régénératrice, tantôt mortellement affaiblissante. Parfois, un parchemin vierge, parfois, une texte incompréhensible. L'étude était longue, fastidieuse mais allait porter ses fruits.
La première récolte fût plus qu'inattendue, avec un parchemin enroulé, fermé par de la cire bleue ou l'on pouvait lire une rune marquant le mot "chasse". Curieux, je fait céder le  sceau pour découvrir, à l'intérieur, un formidable défi : Une liste quasi complète des bestioles parcourant le Hall et ne demandant qu'a être traquées. Je me tâte , pense à reposer la liste puis finalement, je la garde, cela sera mon premier défi , tuer au moins un monstre de chaque race, ça prendra du temps, mais j'y arriverai, un jour ....
La seconde récolte fût celle tant attendue et recherchée. Un parchemin usé, expliquait comment à partir de métal brut on peut construire un système de frappe efficace et plutôt  sanguinaire. Il me faudra trouver une bonne dose de métal (de mithril même j'espère) et un peu d'argent pour louer une forge. Peut être même qu'on pourra, en y réfléchissant quelques temps, améliorer ce vieux système.

J'avais Tout ,en tout cas tout ce que le bivouac avait à m'offrir. Il me manquait une armure légère et peu encombrante, celle ci se trouverai en commerce.
Il me manquait aussi un anneau, là aussi j'aurai pu faire appel au commerce, mais à choisir, je prefère attendre et faire de mon anneau un artefact personnel, qui n'ira qu'a moi. De ce fait, la forge me verra au moins deux fois car de mes mains, plus tard, sortira l'anneau qui me conviendra.

Ainsi équipés, nous sommes prêts au combat. Cela tombe bien, autour du bivouac se pressent quelques monstres, il est temps d'étrenner le matos et de commencer à remplir mon parchemin de défi  .....

Assis dans une caverne sombre, je déchiffrais et modifiais à mon gré le parchemin expliquant comment fabriquer une arme. C'est complexe et les subtilités du métal en fusion m'échappent en partie. Je maitrise la théorie dans sa grande partie, mais je manque de pratique. Une seule solution, il me faut faire des essais.
J'interpelle Kitavu, notre Krom'erçante pour lui demander de la matière première, car sans ferraille, pas de forge. Après discussion, nous allons dans la yourte-reserve, et en fouillant un peu, elle me propose une vielle armure poussiéreuse et inutilisée, cabossée par d'anciens combats.
Elle m'explique que non loin d'ici se trouve une forge troll. Elle ne sait pas si elle est en route ou si le vieux forgeron qui y officiait est encore vivant, mais elle m'invite à aller voir car, selon elle, c'est la forge la plus proche de chez nous. Et même si elle est à l'abandon, je n'aurai qu'a la rallumer.

C'est parti mon Kali ! En quelques jours de marche, me voici à la forge. Rien de bien impressionnant, un âtre en terre cuite ou ne survivent que des cendres froides , une table en bois garnie de métal plus ou moins rouillé, un marteau de forgeron appuyé sur une enclume massive et beaucoup , vraiment beaucoup de poussière, voila ce qui saute aux yeux dans cette caverne.
J'hésite, puis me lance, j'approche de la table et d'un geste du bras,déblaye le fourbis qui s'y trouve dans un bruit qui réveille la caverne. Je dépose mon bouclier sur la table, ramasse au bougie à demie consumée puis la rallume. j'y vois mieux, et ça sera toujours utile. Il faut que je soit plus à l'aise pour poursuivre ce test, je me débarrasse donc aussi de tout ce qui traine dans mes poches ou à ma ceinture, dont le plan pour forger et la vieille armure à faire fondre. Tout cela rejoint le bouclier sur la table. Je tourne la tête à la recherche de bois pour rallumer la forge , un petit tas est empilé à la gauche du foyer. je m'approche quand, tout à coup, une voix grave me fait sursauter :

- Bel objet, complexe à réaliser pour un novice, mais bel objet quand même ....

Un vieux troll d'une carrure imposante se tenait au long de la table tenant dans ses mains le plan de l'arme. Un tablier en peau de crasc et des gants de la même bestiole l'habillaient. Il parait joviale, mais pas tout jeune non plus. beaucoup de cicatrices de vieilles brulures  tachent ses bras et sa face ,il lui manque quelques dents et son oreille gauche est totalement noircie. Il se présente comme Artohis, ou Arphohis (un truc du genre) le forgeron et qu'ici, j'étais dans sa forge. Ohh rien de menaçant dans sa voix, au contraire, il semblait heureux de voir quelqu'un et m'offrait volontiers ses services pour ma nouvelle arme. Il fait le tour de la table, lance du bois dans le foyer et d'un geste rapide, allume un feu qui n'a rien de naturel. s'approche de la table , m'invite à ses cotés. Il dy dépose le plan puis me regarde :

- Vas y, explique moi ce que c'est au juste ?
-  alors voila, c'est une arme.
- HAAAAAA , une arme bien sûr  dit il d'un air malicieux. Quoi d'autre qu'une arme pour un troll... continue continue !
-  ici ,c'est une chaine en maille simple, et au bout, une grosse boule en fer. Mais je pense qu'on peut modifier le système. Ici , en doublant les mailles, on doit pouvoir ajouter une poignet pour manipuler l'arme. du coup, on rajoute une chaine ici, un mousqueton là , on double les anneau de tension et on met un second boulet, mais pas lisse en fait ,je pense que ....
- OOHHHH du calme petit, du calme.
c'est pas si facile que ça. puis ton idée de mousqueton, ça ne tiendra jamais, crois en mon expérience. commençons par le début si tu veut bien.
La chaine là, tu as raison, on peut doubler le maillage,  par contre pour la poignet, il faudra forger une pièce semi métal, semi bois pour le confort de frappe.
les boulets, j'en fait mon affaire, je pense pouvoir te sortir quelque chose de ..... surprenant.
Toi, occupe toi du brasier, il faut pas qu'il refroidisse , moi, je m'occupe de forger la poignet. Au fait, qu'as tu comme métal pour fabriquer ton arme ?

Je désigne du doigt la vieille armure sur la table, il la regarde puis la prend dans ces main. Il soupèse, puis sourit.

-OHHHH , belle surprise que voila, ceci n'est pas un simple bout de ferraille, c'est du mithril mon jeune ami ! ça n'en sera que mieux pour la solidité de ton arme, et elle sera plus légère au combat.
Allez !! on y va !!!

J'avoue être bien heureux de cette rencontre, le talent d'un vrai forgeron sera bien utile. Il lança l'armure dans un creuset au dessus du feu et la fit fondre. j'actionne à son ordre les soufflets , rajoute du bois ou apporte de l'eau (croupie bien entendu). De son coté, le vieux troll fait usage d'une force et d'un habileté peu attendue pour son age, tantôt il plonge le métal dans le feu, tantôt il l'envoie sur l'enclume et martèle le métal.  une première maille, puis deux, puis dix se forment, quand enfin, après plusieurs heures d'effort, il lance dans l'eau groupie la chaine terminée. il la retire avec de longues pinces puis la pose sur la table, elle est parfaite, brillante et solide.
A peine ai je pu l'admirer, qu'il recommence son drôle de manège; ça frappe, ça fume, ça cogne ! Il reprend la chaine en main , la repasse au feu, il part fouiller dans son fourbis, lève un petit objet en bois sculpté, pose le métal chaud sur le bois, un dernier coup de marteau  et me présente le tout :
Une poignet fine incrustée directement dans les chaines pour les manipuler sans se meurtrir les doigts, encore un prodige.
Il s'assoit, m'invite à en faire autant. Il est temps de se reposer quelques heures dit -il, va dormir, je vais finir seul, il y a des choses qui ne se transmettent qu'entre forgeron.
Je m'éloigna du tumulte pour trouver le sommeil, un lit de paille abandonné était posé le long d'une paroi, je m'allonge et m'endors au rythme des cliquetis métalliques lointains que le forgeron laisse échapper par son travail ....
..... Une légère brise souffle sur mon visage, nauséabonde comme l'odeur d'un croquemitaine. J'ouvre les yeux, c'est le souffle d'un gowap qui s'est approché durant mon sommeil, la pauvre bête perdue mange la paille de mon lit et me pousse à me remuer. Je me lève, et de suite repense au forgeron. J'espère que ce vieux bouc ne s'est pas tué à la tache durant la nuit, j'aurai l'air malin avec une demie arme.
Et non, il n'est pas mort, il est là, devant sa table. un torchon recouvrant (je le devine) l'arme finie.

Je n'y tient plus et m'approche ,impatient que je suis de découvrir enfin la finalité de tant de réflexion et de travail. Il sourit, face à moi et m'invite à soulever le tissu, chose que je fait sans attendre , et elle est là !!!
Brillante, superbe, splendide !! les mots m'en manque. les chaines sont finement entrelacer comme dans les souvenirs d'hier, mais à la poignet le forgeron y a ajouté des runes de force pour aiguiser la puissance de l'arme. Quand à la surprise des boulets, elle est de taille ! deux boulets, aussi differents que complémentaires. Le premier , petit, est couvert de petites pointes acérées pour infliger le plus de dêgats possible, le second, plus gros, est quasi lisse, ne laissant qu'en gravure les initiales WT de ma meute, ainsi, quelqu'un qui le prendrai de plein fouet aurai un joli tatouage maison pour se souvenir de moi.
Elle est parfaite, pile à ma main, le forgeron est aussi ravi que moi que cela me convienne. Je le remercie et lui laisse, pour son travail, un petit pécule qui pourrai l'aider pour la suite de son activité. Malheureusement, il m'indique que tout le métal de l'armure à été utilisé pour cette arme mais que, la prochaine fois que j'aurai besoin de forger, il me fera un prix. Je reprend donc tout mon équipement laissé depuis hier sur la table, auquel j'ajoute ce merveilleux Boulet et chaine qui devrai faire des ravages dans le hall et laisse mon nouvel ami à un repos bien mérité après un travail d'un telle qualité.

J'étais sur le chemin du retour, fatigué mais heureux de mon nouvel équipement.
Je réflechissais à des choses et d'autres, le meilleur moyen de cuisiner le gremlins, si la strige est plus dangereuse que le rat géant, mes pensées filèrent jusqu'à compter le nombres de proies que j'avais effectué depuis ma naissance, j'en arrivais à 49 ....
En approche du bivouac,  un sentiment bizarre m'envahis, comme si le danger, ou quelque chose du genre était présent. A quelques mètres des torches qui annonce l'entrée du territoire WHOG TROLL , quelque chose sortit de l'ombre et frappa .... dans le vide ! Je fait volte face et ce que je vois me fait reculer d'un pas, à défaut d'être dangereux, c'est terriblement ... moche !
un truc sans forme prononcer, de couleur marronasse sale, plein de bave et sans bras, rampe vers moi. Une demi seconde de réflexion pour me rappeler ce que Floqk avait pu dire ..... puis l'étincelle s'illumina dans ma tête : le parchemin des courses !

prenant soin de rester à distance de la bestiole, je sortis de ma poche le parchemin ou les monstres sont identifiés. J'en passe quelques uns en revue, m'arrête sur la limace géante. ça y ressemble bien, à une limace, et elle parait assez grosse pour être qualifié de géante.
Une hésitation, puis non, puis si .... et puis bon ,allons y !
J'empoigne mon nouveau compagnon de métal, le vieux troll avait raison, cette poignée est très stable et confortable. Je m'approche, la Limace se redresse, je lance et balance les chaines , les boulets s'envolent aussi à leur tour, d'un geste vif, je rabat le tout sur la bestiole ...... SPLASHHH !!!!
Le bruit est immonde, la caverne est souillée de sang, de débris d'intestin et d'autres petits bouts de corps. Quel réjouissant spectacle ! la limace n'est plus un danger, elle n'est même plus du tout. Je ramasse les morceaux encore comestible, ça fera plaisir aux frères et soeurs de la meute.
Je ramasse un bout + gros que les autres, c'est un des yeux de la bête. Je tire dessus puis avec mon doigt, j'inscris le # 50 sur l'oeil, tel un trophée pour ce 50ème acte de chasse ! Il ira très bien au bivouac, sur les étagère de ma cabane ... quand je l'aurai construite !

Ce premier kill avec cette arme n'est qu'un avant gout, la chasse en devient que plus exaltante, le bivouac fourmille de petits êtres à chasser,  les incubes, feu follet et autres pseudos dragons n'ont qu'a bien se tenir, la liste des courses va se remplir maintenant , tout en restant à la maison !

De retour au bivouac, je chassais un incube au milieu des chemins circulant entre les tentes, il courrait vite l'emplumé, mais j'avais l'avantage du terrain, un raccourci plus tard, je lui tombe donc dessus au détour d'un croisement et lui enfonce si profondément mon boulet dans la tête que ses dents sont ressorties pas l'arrière du crane.
Me penchant sur le repas pour en commencer le découpage, je m'aperçois être quasi au centre du campement, l'incube m'ayant fait parcourir plus de la moitié du bivouac. Devant moi, une yourte simple, mais entretenue, riche de sa position et d'un certain mystère. L'entrée ,dont le pans de toile sont ouverts, laisse voir à l'intérieur ce que j'avais déjà aperçu il y a quelques temps, un autel central et des formes dans l'ombre derrière lui. N'ayant, ce coup ci, rien de prévu plus loin, je décide de visiter le lieu.

J'entre et me retrouve rapidement devant l'autel en pierre noire, à chaque bout sont posées deux torches qui éclairent un grimoire posé au centre. Derrière l'autel se dressent trois fauteuils, les deux les plus à droite sont occupés, celui tout à gauche vide. Les occupants ne semblent pas vivant, mais plutôt être des représentations de trolls en pierre, à moins que ceux ci, endormis depuis trop de cycles, ne se soit transformer.
Je m'intéresse plus au grimoire, posé sur l'autel, il parait ancien? Sa couverture en peau de naga est usé mais toujours aussi solide,  de petits os assemblé entre eux forment un fermoir efficace représentant les initiales WT , l'ensemble de l'ouvrage etant relié par du crin de palefroi me semble t-il ...
J'ouvre le livre, les pages sont taillés grossièrement et de façon irrégulière, c'est un bel artisanat troll que voici ! Les premiers mots inscrit sont ceux ci :

ça être livre des Whog trolls !
seul le khan écrit le livre
tout les whog trolls sont dans le livre
ça être la mémoire des esprits anciens ....

L' écriture  est fine, mais barbare. ces premiers mots attisent ma curiosité, mes doigts effleurent les pages, j'en tourne quelques unes. J'y découvre des noms, des dessins de portraits de trolls, tous des guerriers whogs. J'y retrouve le portrait de Kosmos dont j'ai visiter la tanière, j'y vois un dessins de Floqk, très ressemblant. annotés avec le portrait, les faits d'armes de chacun , sa race, son rang ....
Je poursuit la découvertes, je tombe sur ... MOI !!
L'écriture à changé, elle est plus grosse, plus pleine aussi. C'est surement celle de Grosbouf, Notre khan. Un portrait est dessiné , en tenue complète. En dessous est juste inscrit "bon chasseur de sorcière". Voila mon seul fait d'arme, chasser les sorcières.....

Mais du coup, qui sont ces deux trolls assis devant moi. Je retourne progressivement au début du livre, très rapidement, je découvre le troll assis le plus à droite.
En haut de page est écrit Da Soth . C'est, selon les faits d'armes, le premier Khan du clan. Il est grand  et assez fin, c'est un skrim. Je regarde attentivement la statue de lui, il fait peur. Il a le regard qui étoufferai le feu d'un phoenix qui le croiserai. C'est un guerrier, et ça se sent, la négociations chez lui, c'est un concept qui se déroule à grand coup de poings dans les gencives et à grand coup de maul dans les tibias. Il porte un équipement sobre mais efficace au combat : vêtements légers et protecteurs, et une arme qui fait des dégats, beaucoup de dégats. Pas de fioritures, que du concret. A le voir ainsi on sais pourquoi ce fut lui, le premier whog parmi tous, il en avait l'étoffe, il en avait la rage de vaincre ....

Le fauteuil au centre est occupé par un troll encore plus grand, plus massif. Sur ses genoux est posé un Espadon (l'arme pas le poisson ! ) ,sur sa tête repose un carsque orné de petites cornes, tel une couronne primitive. Le regard est moins cruel que celui de Da Soth, plus emprunt à la justice, mais une même rage l'anime. plus soigneux que son prédécesseur, son équipement est ornés de tresses , de perles , de plumes, bref de nombreux petits souvenirs de raids sur les ennemis. Car oui, ce troll avait connu la guerre, et si il avait parfois négocier la paix pour le bien des siens, quand il sortait les armes il n'en était que plus dévastateur car le coup donné n'était pas pour intimider, mais pour tuer ! LA recherche dans le grimoire m'appris qu'il était connu sous le nom de Vorak le Mighty, et entre ses nombreux faits d'armes, j'apprends qu'il était le plus vieux des whoggs, né quelques jours aprés Ragnarok ....

Je venais de comprendre deux choses, la première c'est que le troisième fauteuil, sauf erreur, était celui de Grosbouf et qu'il serai, lui aussi, à jamais glorifié dans ce lieu presque mystique que j'appellerai l'antre des khans !
la seconde, c'est que ce clan, MON clan ,étais trés anciens, et qu'ici et là, j'y découvrirai moult traditions, croyances et habitudes tantôt guerrières, tantôt civilisées.

je me rend compte que j'aime le hall, mais que j'aime mon clan au dessus de tout, pour eux, je donnerai tout, pour eux, je risquerai le pire, pour eux, je défierai la mort elle même, car si tel est mon destin, Krom m'y portera !

Il y a des jours ou rien n'avance comme on l'a prévu ....

Ce matin là ,j'étais assis à une table de la terrasse que Rolandur, notre tavernier, dresse les jours ou le vent qui traverse le bivouac remonte du mydikan, un air sec et chaud traverse le campement et donne envie, encore plus que d'habitude, de ne rien faire d'autre que se prélasser.
Scalp , Patatarte et Gwomyr, mes compagnons de route, me rejoignent à table pour grignoter un peu. Entre deux bouchées de l'excellent ankheg termidor servi par Rolandur, nous discutons de l'avenir de nos projets. J'explique, à coups de paroles fortes et de gesticulations bizarres, comment je compte monter ma petite antre à moi au coeur de ce bivouac immense car nous avons eu l'autorisation de monter nos habitations depuis que nous avons réussis l'épreuve initiatique.
le repas se termine, mais la discussion continue encore et encore jusqu'à ce que Gwomyr nous interrompe .
Il pointe du doigt une cabane lointaine nous disant que de la lumière y est apparue soudainement. Nous y regardons tous et c'est vrai, une cabane d'une simplicité banale a retrouvé de l'animation, et à y penser, cette cabane n'est celle d'aucun whog que nous connaissons.
Un cambrioleur ? un monstre perdu dans le bivouac ? quoi qu'il en soit, l'imprudent va être punis !
je me lève et empoigne mon B&C , comme moi, Scalp saisi son épée et fouille ses poches pour y trouver son pendule, ça peut servir. Patatarte se lève à son tour, suivi de Gwomyr , tous arme à la main.
Plus on s'approche, plus on entend ce qui se passe à l'intérieur, des bruit de métal ,comme si quelqu'un de maladroit fouillé la cabane. A peine en vue de la porte, celle ci s'ouvre à la volée ! Ni une ni deux, les armes sont levées, prêtes à retomber sur l'intrus ...... qui sort de là en gesticulant, renversant un pot en fer sur son passage, trébuchant puis lançant à terre une peau de bête qui lui couvrait la tête.
L'inconnu est plus grand que nous, mais de peu, il se trouve face à nous, nous dévisage d'un air interrogateur. on se regardent mutuellement, ne sachant que faire , puis je me penche légèrement sur le coté pour voir la porte en bois qui s'était refermée ,dessus était écrit en lettre de sang plutôt mal formée " ADIAR" ....
je tente ma chance du coup, je regarde l'inconnu et lui demande si c'est lui, Adiar ?
Il me répond que oui, et là, notre sang ne fait qu'un tour, un frère whogg troll est réveillé !!
Rangeant nos armes, nous sourions tous de ce retour, lui inclus dans cette mini euphorie naissante. Après de brèves présentations, nous prenons notre nouveau compagnon par le bras, l'entrainant  sans trop de résistance jusqu'à la taverne d'ou nous venions. Rolandur, surpris mais heureux de ce retour, fit raisonner sa cloche de bar puis sorti un verre de plus pour Adiar, un whogg était revenu, le meilleur calvok du tavernier coulait pour fêter ça !

Cela faisait un mundy complet qu'Adiar nous avait rejoint. La vie en sa compagnie était simple, chasse, chasse et chasse. Les anciens de leur cotés, avaient décidé de vivre d'autres aventures, plus loin de nos yeux mais toujours proche dans nos coeurs.
Alors que nous évaporions un élémentaire d'eau accompagné par un incube ,un son lointain , sourd et régulier sonna à nos oreilles. Un tam-tam profond qui raisonnait en nous comme un appel de la meute, c'était eux , j'en était sûr , les fameux Tap'Troncs des Whogs Trolls étaient en marche.
Les tap'Troncs n'étaient pas ressortis pour une mince affaire, en un cycle complet, je les avez vu, poussiéreux d'inactivité au bivouac, mais personne ne les avaient fait sonner. Ni une ni deux, nous décidons de retourner au bivouac, savoir de quoi il en retourne.

A l'approche du bivouac, alors que je m'attendais à du remue ménage ,  il n'y avait rien, mais vraiment rien. Aucun des nôtres n'était présents mais les tap'tronc eux avaient été utilisés, rapporté au milieu du campement ,dépoussièrés à la va vite pour que le son fort porte dans tout le hall, à toutes les oreilles whogs. Sur le premier, un bout de parchemin était gribouillé :

Rumsh arrive derrière nous, blessé et meurtri par un combat dont il n'a pas dû sortir vainqueur. Je lui tend le mot , il s'affaisse sur un tabouret et nous invite à suivre les instructions, se préparer et se rendre à l'antre de l'haruspice, loin ,très loin d'ici.
Je me prépare sobrement, pas d'équipement inutile, le strict minimum , pas d'argent non plus, puis direction la gare de téléportation , Scalp et Patatarte me suivent , les Whogs sont en marche !
Je passe le téléporteur en premier et à peine arrivé, je sent l'atmosphère totalement différente du calme du bivouac, l'orage s'annonce , un vrai orage bruillant et vicieux. Il y a une multitude de trolls sur place, amis, ennemis ou neutres , je n'en sais rien, mais je reconnais certains trolls présents. A mes cotés, le fier tavernier Whogg se tient droit, le maul à la main , le sourire aux lèvres en me voyant à ses cotés, sa main viens me tapoter l'epauel en guise de bienvenue. En face de nous, Floqk  et un autre troll aux armoirie whog se tiennent cote à cote , comme Rolandur, ils ont sorti de des fourreaux leurs mauls mais leur visage sont plus tendus, plus agressifs que celui du tavernier. Floqk brandit de sa main gauche la funeste, la bannière Whog Troll qui claque au vent, indiquant à tous qu'ici et maintenant, les Whogs sont en guerre !
Derrière eux, tapis dans l'ombre, Kitavu prépare ses potions et repositionne ses lunettes de visée lointaine.
sans le savoir ,et surement sans le vouloir, nous entourons plusieurs trolls qui eux, semblent nous défier du regard. Je l'apprendrais plus tard, ces trolls c'est  chez eux que nous sommes , les trolls de poings de l'haruspice; TDD , doliprane, FX , shaitroll et bien sûr leur chef, Shamp'yon dai'. Il y a aussi Titekanay et Togorü des Dobertrolls , et un certains Profÿ.
Apparemment, et même si aujourd'hui longtemps après ces faits je n'ai toujours pas compris , nous étions en guerre avec d'anciens alliès par sa faute, par ses actes.
Scalp arriva, Patatarte aussi, dans l'ombre , les chauves souris voltigèrent, les intimidations les accompagnants, puis le temps des premiers coups arriva lui aussi. C'est là que j'ai compris qui était le troll aux cotés de Floqk, c'est Smeagol , un guerrier légendaire des Whog Troll !!!
les combats continuèrent plusieurs jours, au début dans un but de neutralisé l'autre, puis viens le temps des exécutions. A ce jeu, même si nous étions nombreux, nous étions aussi moins fort, moins préparés.
 Petit à petit, le massacre se mit en place. Togoru fut le premier à tomber, puis en représailles Le Mulet fut mis à mort. Broltaq, un sombre vautour venu, attiré par le sang fut lui aussi abattu. Le coeur de la bataille se resserra , d'un coté les Whog et Titekanay , de l'autre les Troll de poing et Profy.
Mais voilà, Krom avait décidé que dans la mort, nous nous unirons un peu plus. Et la mort, Krom en fit uns belle offrande  !
Comme un Symbole, le porteur de la funeste fût mis à terre en premier, et la fureur whog fut déchainé , mais très vite Smeagol tomba à son tour,  mais peut importe, les whogs ont leur honneur, et c'est dans la mort que nous nous retrouverons, plus tard. Le tavernier empoigna la funeste, la releva pour relancer le cri de guerre des Whog troll.
Titekamay, allié plus que sincère tomba à son tour, puis Rolandur fut pris pour cible ,et tomba  lui aussi. puis vint notre tour ,celui des jeunes, Scalp tomba le temps que je ramasse à mon tour la funeste, mais point de cri de guerre, car à peine relevé, je fut victime à mon tour d'un sort funeste ...
Patatarte suiva à son tour , puis Kitavu aussi malgré une resistance vaine mais glorieuse, Tout les whogs étaient tombé , mais dans cette mort collective, la meute resserra les liens qui les unissent. Nul ne sais ce qui découlera de cette guerre, si ce n'est une fratrie retrouvée.

Krom l'avait décidé, et tel était donc mon destin. Mon âme vagabonde après ma 3ème mort a enfin été guidée vers mon corps meurtri par la défaillance. J'étais de retour au bivouac, allongé sur le sol poussièreux. Je me redresse,  me secoue, je compte mes mouches, Perceval, Gauvain et Loth manquent à l'appel ....
Marre de me réveiller sur le sol à chaque mort, il est temps de me construire un abris. Je fais le tour du bivouac, j'y ramasse pas mal de bois qui traine, plus ou moins foncé, plus ou moins grand, peu importe. Je fais un détour par la yourte centrale , j'y prend 5 hallebarde abandonnées , une grande peau de je ne sais quelle bestiole roulée dans un coin, quelques cordage et la peau de l'Ettin que j'ai tué dans mon rite initiatique , et je me dirige vers le recoin que j'avais vu il y a plusieurs lunes ( chapitre V) . La petite yourte de gauche s'est écroulée  sous l'usure, et l'alcôve dans la roche que j'avais vu est elle toujours libre. Je dépose au sol le fardas que je trimballe puis nettoies brièvement le sol, lançant plus loin les pierres génantes. Je plante les hallebardes telles des colonnes de soutien, et je lance au dessus l'énorme peau roulée qui se révèle être une peau d'un trés gros monstre rouilleur. Je dispose les planches de bois pour cloisonner l'endroit en laissant une porte que, plus tard,  j'installerai en posant sur un carde la peau de l'ettin.
J'entre dans la cabane , construit une vague étagère dans un coin pour y déposer mes petits souvenirs et mes affaires importantes. De l'autre coté, j'entasse de la paille  pour pouvoir y dormir au chaud et au sec, voila, mon antre est parfaite.

A peine fini , une chauve souris s'approche et me dépose un bref message :

Rendez vous à la taverne - Rolandur .

Je m'éxécute et me dirige vers la taverne , le coeur léger à l'idée de retrouver mes compagnons. Et en effet, ils sont tous là. Le khan, le porteur de la funeste, Smeagol , Salvatorre , Scalp, des trolls que je ne connais pas, et bien sûr Rolandur, le tavernier renégat.

WHOOOOOOOOOOOOOOooooOOOOOOOOoooOOOOOooGGGGGGGGGGG
TRRRRrrrrrRRRRooooOOOOOOOOOOOOOOllllllllLLLLLLL

Le Tavernier des Whogs criait le cri de guerre, sans une pointe d'émotion qu'il ne put dissimuler. On entendit même un trollinet à l'arrière rire en se moquant du Tavernier, en disant tout bas "que ce vieux schnok croulant pleurait comme un gowap"
Le Tavernier pris sa direction, et lui colla une baffe qui l'envoya dans la caverne d'à côté, tout en grommelant "je suis peut-être vieux, mais pas encore croulant au point d'être sourd"...
Et puis se retourna, et on vit comme un geste de sa main essuyer une larme qui commençait à couler, mais personne ne fit de remarque ou de commentaire...
Et puis Rolandur pris la parole...

"Mes chers frères et soeurs Whogs,
Ma famille, mon sang...
J'ai parcouru le Hall depuis maintenant plus de 10 cycles... J'ai vécu des aventures extraordinaires, de grands moments, de grands combats aussi...
Mais mon temps est révolu. Les aventures passées m'ont à la fois épuisés, mais surtout rendu fier comme ce fut rarement le cas.
Avoir eu les distensions avec mes frères d'armes fut pour moi une étape difficile à vivre, mais cette étape a été bénéfique.

Aujourd'hui, il est temps pour moi de me rendre Au Wôuhlalãh, où je pourrais profiter d'un repos bien mérité, mais surtout en toute tranquilite, car j'ai pu constater que même si nous avons que trop d'ancêtres, la relève est bel et bien là...

Car ce que j'ai pu constater, c'est avant tout...
Dans vos Maul, la pierre...
Dans vos coeur, le courage...
Dans vos yeux, la Mort
Vous êtes des Whog Troll

et soyez en fier jusqu'à la fin des temps !
Aujourd'hui, ne soyez pas triste, festoyer plutôt, pour ma dernière tournée, je ne veux plus un seul troll debout à la fin de la soirée! "

L'annonce était claire, le tavernier, lui qui est si impressionnant, s'en allait dormir pour toujours, retrouver les esprits anciens qu'il avait tant cotoyé tel Vorak et tant d'autres ...
La fête fut belle, et longue, le tavernier servit à tous son meilleur calvok jusqu'à plus soif et même après ! Moi même, j'avais bu plus que la raison ne me l'accorde en temps normal jusqu'au point de m'écrouler ivre mort sur une table de la taverne.
bien plus tard, j'ouvris un oeil dans une taverne redevenu silencieuse si l'on excèpte les ronflements des trolls endormis deci-delà. Je vis vaguement le tavernier ,devant son bar au prise avec la  fatigue lui aussi. Il se posa sur un tabouret devant le comptoir, y déposa une vieille bouteille de calvok à moitié vide sur laquelle l'empreinte de sa main était marqué dans la poussière. Puis face à la salle endormie ou presque, il posa un bras sur le comptoir, l'autre main sur sa ceinture , je cru percevoir un clin d'oeil, et il s'endormit pour toujours le sourire au lèvres, ici, chez lui ,dans sa taverne.

De lui, je retiendrai le courage, sa fabuleuse tendance à endormir la foule par son pendule ou son calvok, une rage de douce folie trollesque, des quêtes d'une grandeur d'esprit et sur l'étagère de mon antre, une bouteille à demi vide avec une empreinte de la main d'une légende ....

L'esprit de Rolandur avait rejoint ceux des grands anciens depuis quelques jours maintenant. Chacun de son coté ou par petit groupe, nous préparons nos départs pour différentes chasses.
Alors que nous étions prêts à repartir, Floqk nous fit part de ses projets.
En effet, depuis qu'un divergence d'opinion nous poussa à un léger combat contre les Haruspiciens , notre emblème , la funeste, n'était plus de ce monde.
Floqk parla de ces mots :

"Mes frères , on se doit de reforger la funeste dans le sang des ennemis et le feu maudit du hall. JE part en cette quête, soyez attentif au signe que je vous enverrai "

C'est sur ces mots que nos route se séparèrent pour quelques temps, et de mon coté, ce qui m'ennuyait le plus ,c'était que depuis cette affaire, Perceval n'était toujours pas de retour. Avant de partir, il me fallait la voir revenir. Usant de filtre extenseur d'odeur, j'envoie via les vents souterrains un repère olfactif pour guider ma mouche à rejoindre son troll d'attache, moi !
quelques heures plus tard, Perceval arrive enfin ! mais quelque chose ne colle pas, elle n'est pas fatiguée ni meurtri de cette longue séparation, au contraire, elle semble reposée et en pleine forme. Grâce à l'absorption de champignons, je put enfin écouter le récit de Perceval et découvrir ce qui lui valu un si long séjour loin de moi.

L'histoire est bizarre, Perceval m'explique avoir été guidé par mon odeur vers .. un autre troll, ou plutôt une trollinette. Elle avait pile poil la même odeur que moi, et avait pris soin de Perceval durant ce séjour improvisé. Il m'explique que cette trollette est seule ou quasiment ,en surface et manque d'équipement. Elle semble aussi être aux prises avec quelques monstres qui la trouve à leur gout !
Perceval finit par me donner un nom , Misshyll .
Je passe par la réserve d'équipements, j'y prend quelques affaire pour elle donc, et part la rejoindre voir si Perceval dit vrai ou si il a trop respiré  la fumée qui s'échappe de chez notre Shamarlatan.

le voyage est assez court, en moins d'une semaine je suis à ses cotés et là , à ma première vision, c'est comme si un foudroyeur trainait autour de nous. Perceval avait raison, elle a la même odeur que moi, elle est jeune et fougueuse et frappe tout à sa portée. Elle bouge, respire , chasse comme une whog !
je m'approche, elle menace de m'en coller une. Elle est parfaite. Je lui offre les trésors que j'ai sur moi, elle accepte et les trouve très à son gout. La tunique est pile à sa taille, les lorgnons lui donnent un air studieuse et décidé. Je l'accompagne en chasse quelques jours, je la soulage d'une gargouille le temps qu'elle lance sur un  fungus une boule de feu magesque.
Au moment de repartir, elle me présente Kinarph, un jeune durak' qui l'accompagne, et Trollhébus, même CV pour les même faits d'armes.

je m'éloigne, ayant reçu une chauve souris de mes frères Whog trolls, mais je crois que cette légère escapade m'a fait trouver plus qu'une simple amie ....

C'était un jour d'hiver, froid et triste. Nous nous rassemblions à l'appel des grand Whogs, ils avaient déniché une bête ultime à chasser et y avaient convié nombre d'alliés et voisins. Dans un coin du Bivouac, Floqk rassembla les Whog Trolls et parla ainsi devant nous pour nous présenter la chasse qu'il proposait :

" WHOG à tous !

Vous n'êtes pas sans savoir que lors d'un événement fâcheux, il y a quelques Mundidey, une guerre nous opposa à d'anciens alliés (les Trolls de Poing de l'Haruspice), nous offrant de nouveaux ennemis. Ils ont fait sciemment le choix de se mettre à dos les vaillants guerriers de Krom. Mais pire que tout, ils ont profané l’emblème de notre Klan en brandissant notre Funeste ...

C'est alors que Krom m'est apparu, et m'a demandé de reforger la Funeste. Mais que pour réparer l'offense qui nous a été faite, qui Lui a été faite, il nous faudra Lui démontrer notre vaillance ! La Funeste doit être reforgée dans le sang du plus puissant des adversaires du Hall !
C'est à ce moment que Krom nous a présenté le champion que nous devrions affronter, en mettant sur la route de notre Khan Grosbouf : le Balrog !

C'est donc pour cela, que je vous ai mené jusqu'ici, mes frères et mes soeurs, sang de mon sang, enfants de Krom !
J'ai monté cette expédition afin que nous récupérions le sang de cet adversaire ! Notre sang sera mêlé au sien, sans aucun doute, et tant mieux ! Que rêver de plus pour un Whog Troll que de mourir des mains d'un guerrier digne de lui ?

Que Krom durcisse vos mauls !

De tous ceux présents, j'en connaissais peu. Sur la quarantaine de trolls autour de moi,, hormis mes frères et soeurs, je ne reconnu que Gwomyr avec des membres de sa meute, Cebolla , Kirrias , et gros costaud du nom de Gruhtzog me semble ... et des inconnus ,beaucoup d'inconnus pour moi, jeune kastar de 18 mouches .....
nous étions chacun pris par nos conversations respectives, de chasse, de boisson, de concours de qui à le plus gros maul , jusqu'à ce que Floqk tapa dans ses mains en criant haut et fort , " c'est l'heure ,en place ! "

Tous, nous nous écartons du centre de la caverne, sauf un troll au visage painthuré du nom de Termajik. Il dessine sur le sol dans la poussière des formes runiques ,lance de brèves incantations . il nous fait signe de se reculer, encore, puis dans un grand geste, il met le feu à un bout d'bois . Une odeur sucrée remplis la taverne, il secoue de plus belle le morceau de racine pour diffuser la fumée puis dans une dernière formule lance le bâton devant lui. Ce dernier ne touchera jamais le sol, un énorme anneau magique bleuté apparait en lieu et place du centre de la caverne, un portail de téléportation vers notre cible viens d'être ouvert.
Le mage, créateur de cet exploit, tombe à genoux, une fatigue temporaire mais violente le submerge,  il s'écarte en ne disant que quelques mot : c'est bon, c'est ouvert comme prévu ... "

Tout le monde s'approche ,sans osé sauté.le tumulte reprend de plus belle, les uns et les autres se chamaillent discutant de qui passe et de quoi faire, des fioles circulent de mains en mains mais personne ne se jette à l'eau.
Je regarde mon frère d'arme Scalp ,lui lance un sourire de défi qu'il me rend. Nous nous sommes compris. Rapide comme le Gnu qui fuit l'coup d'maul sur l'krâne , j'attrape deux fioles de ma main gauche , fait un pas en avant , je regarde mon frère, il en a fait de même en contournant le portail et en subtilisant deux potions teintées  vaguement violettes .... je me retourne, fait un signe de la main aux autres et saute dans le vortex.

Le brouhaha des 40 trolls se dissipe peu à peu , le silence s'impose à moi , Balrog, à nous deux .....

J'avais l'impression de voler. Mes sens s'étaient endormis, je n'entendaist rien, ne voyais rien, comme si mon esprit vagabondait en dehors de mon corps. Puis enfin le retour à la réalité , mes pieds touchant enfin le sol.
L'atterrissage était doux, délicat, loin des portavomis habituels.

Mes sens reprenaient le dessus, ma peau sentit une forte chaleur ambiante, loin de la froideur d'ou j'arrivais. Puis mon odorat se réveilla, une odeur sulfurée attaqua mes narines, grillant au passage quelques poils de naseau. L'ouïe distingua quelques bruits dont la provenance etait inconnue. J'ouvris les yeux et le spectacle etait magnifique mais dangereux. Devant moi au loin, je le vis, une masse sombre haute comme la caverne, des flammes sortant de ses yeux, de sa bouche et le fouet du diable à la main ..... autour de lui,  plusieurs monstres, beaucoup de monstres. Des chevaux eux aussi  aux yeux enflammés , des felins au pelage rouge feu et à la crinière de flammes , et d'autres démons comme des shais , des molosses, des diablotins..... Si l'enfer existe , je pense y être (ou à sa porte en tout cas ! ).

Ma main s'engourdit autour d'une des fioles prise avant de sauter et me rappelle à la mission, coller le Balrog sur place. A pas de loup, je m'approche de la cible, un palefroi plus gros que la moyenne me regarde, renâcle, tape du sabot mais ne bouge pas. L'intrus que je suis ne l'intéresse pas (pour le moment) et mon approche du balrog se déroule sans anicroches. Je suis au pied de la bête, il est enorme. J'entends derrière moi un petit "plop" et vois accroupis Scalp, lui aussi arrivé en douceur potions à la main. C'est LE moment pour nous. Le balrog me tourne le dos, il me faut viser la tête. Je cherche le moyen d'attirer son regard, puis l'idée me viens . D'une voix puissante, un cris sort de ma gorge :

La bête se retourne et me fixe, tout autour les barghests, palefrois ,shais et compagnie s'agitent, mon cri les a réveillé. Ni une ni deux, je prend une fiole orangée, vise les yeux et lance ..... en pleine face !!!
La bête se cabre, gigote sa caboche puis se penche vers moi, gueule grande ouverte pour le croquer ..... Quand une fiole violette me passe par dessus l'épaule, puis une seconde, les deux se logent dans le gosier du balrog faisant tousser se dernier. Le fouet de feu se lève dans les air, on le sais, on va prendre cher car même ainsi diminuer, la bête va renvoyer d'un revers les moucherons que nous sommes à l'autre bout du hall.

Mais à notre surprise , une multitude de petits bruits sourds se font entendre, font entendre l'arrivée du reste de la troupe. Derrière le balrog apparait la silhouette de Cebolla qui sans se poser de question envoie un projectile magique , Touché !
C'est une déferlante de coups, de potions qui s'abat sur le maitre démon !
Typhoon, Patatarte, Adiar, Rumsh, Trollkin, Dahibul, Nenette, Attal & Calaumathnol se succèdent à l'assaut de la bête et même si celle ci faiblit , elle n'a qu'un genou à terre et son arme n'a pour le moment pas trouvé de touche, mais si cela se produit, nous seront pas frais ... surtout qu'autour de nous, d'autres combat font rage !
Grosbouf  est assaillit par des barghest,  Kirrias se démène avec l'énorme palefroi (qui est en fait un prince de son espèce ) Gwomyr  est coursé par un shai à quelques cavernes de là et encore d'autres.....
Quand d'un coup, une ombre filiforme s'immobilise dans une caverne déserte à coté. On ne distingue pas ses traits, mais on distingue bien la boule magique dans sa main. Il vise et lance ....... le projectile frôle la tête d'Adiar, passe sous le bras tendu de Typhoon , traverse la foule et explose en plein torse du Balrog ....
Il titube, tombe genoux au sol . Il tousse violemment, le feu de ses yeux clignote puis la bête s'écroule lourdement en soulevant un nuage de poussière. Son corps se consume sous l'effet de sa chaleur interne , il n'en reste quasiment rien, un amas difforme d'os, de chair calcinée et de sang en ébullition. Il est mort !
Paige vient de terrasser le plus gros démon du hall.....

XVIII - LE BALROG
(3ème partie)

La meute se regarde, certains d'entre nous arrivent encore par le portavomi de Termajik. Trop tard pour eux, ils ne verront pas le balrog, il est mort. Les trolls sur place commence à sourir, à crier leur bonheur de la réussite de cette chasse. Mais pas le temps pour les effusions de joie ,les vieux trolls sonne le rappel, Grosbouf ouvre de suite un autre portavomi d'évacuation et invective les plus jeunes (dont je fait parti) à le prendre, vite, très vite. En effet, si la mort du démon suprême réjouit les trolls, les monstres autour de nous se sont mis en quête de vengeance.
A peine le temps de se regrouper qu'un Prince palefroi infernal se paye le scalp de Kirrias. De l'autre coté des combats, deux barghest attaquent sans répit le front de défense trolls. Un prince barghest se jette sur le tueur du Balrog, et sans l'intervention de Dabihul, le prince aurait rapidement eu le dessus. Grosbouf relance un appel, la retraite est sonné. Je m'approche de l'anneau magique, je me retourne une dernière fois. Salvatorre vient d'arriver dans un grand fracas. Non loin de lui, Floqk tripatouille les entrailels fumantes du balrog. Il tape du poing, lance une incantation, et dans une gerbe de feu, il lève les bras :

07/03/2015 22:25:35

COMPETENCE

Floqk ( 38945 ) a réussi à forger la Funeste dans le brasier ardent de la dépouille du Balrog.

La Funeste renaît dans ses cendres ... ... celles du Balrog !
Floqk brandit fièrement la Funeste, afin de la faire à nouveau claquer au vent de la destruction, maculée du sang du Balrog, dans lequel elle fut forgée. son cri déchire les combats

WHOOOOOOOOOG TROOOOOOOOOOOOOOOOOOLLS !!

Je me retourne et saute dans le portail, le sourire aux lèvres, missions réussies !