Comment Démosthène devint un Tomawak redouté : « Journal de bord d’un Pchiteur en série »fficeffice" />
Nom de moi, qu’il est difficile d’être diabolik, kruel zé kraint de ses pairs.
La première difficulté pour un Trollinet qui a bien décidé d’être le maître du Hall, c’est l’immobilité. Entre une tanière à acheter en -80 90 -25, un gowapier dresseur à joindre en -35 -27 -6, une paire de bottes à échanger en 26 -12 -8 et les trésors qui traînent partout et le grand rassemblement de guilde pour le nettoyage de printemps, y a de kowa perdre la tête….. Et de nombreuses DLA.
A cela s’ajoute les courses, le repassage et le curage des ongles de pieds. On ne possède plus ni son temps, ni sa vie, voilà ce que je dis…
MAIS le pire, l’affreux, la sublimissime humiliation, l’ultime épreuve, l’obstacle suprême …… C’est le Pchiiit.
Musique d’ambiance suspens genre violons aigus et scie musicale.
On peut entendre, dans le silence lourd comme de la pâte à modeler, es battements de cœur du tueur sans remords. Le souffle retenu, la mâchoire crispée et l’œil aux aguets, Démosthène observe sa proie….
Cela fait maintenant 3 jours zentiers que notre chasseur zimplaccable louvoie comme un requin aux alentours de sa victime, encore ignorante du funeste destin qui l’attend. Pendant ces trois interminables jours, Démo a rampé, sauté, plongé derrière le moindre petit stalactite, profité de la plus petite zone d’ombre pour se rapprocher du troll innocent zé condamné.
Jour 1 :
Je suis fatigué et j’ai mal aux pieds. Soixante cavernes en déplacement éclair sous La Face Jaune qui Pik, il est temps pour mowa de redescendre un peu. J’ai besoin d’ombre et de fraîcheur, de miam oci.
Vers le milieu de journée, j’ai aperçu les reflets d’une armure pas très loin, peut-être à 2 ou 3 cavernes, au premier sous-sol.
Je me repose et puis je préparerai mon approche.
Jour 2 :
Le déguisement de stalagmite fonctionne à merveille. Pas le moindre signe montrant que l’autre Troll m’a perçu.
Notes : penser à prévoir de faire des trous pour les jambes et les zyeux dans le costume, ça devrait améliorer la mobilité.
Jour 3 :
Ca y est, je suis dans la caverne voisine. Le futur bronzeur est un Skrim tout ce qu’il y a de Skrim. Il fait des passes d’armes en aboyant des « tierces « et « septimes » puis « je me fend » et « botte ». Les trois rats qui sont en train de lui bouffer les bottes n’ont pas l’air impressionnés par son vocabulaire. En tout cas, le pauvre ne m’a pô v’nu venir.
J’ai bien fait de m’enduire de ma décoction spéciale à base de vomi de chauve-souris, de bouse de gnu et d’urine de kobold, au flair, je suis indétectable, héhé….
Bien, un peu de concentration et je m’en vais te le renvoyer un étage plus haut moi. Et pi y doit souffrir, ronger petit à petit comme çô, je fais acte de charité moi.
Jour J : ah lalà, c’est l’halali.
Je sens monter en moi la puissance du feu ravageur, de l’incendie qui purifie, des flammes qui emportent tout…
Mon poing droit rougeoie de plus en plus, j’ai du mal à contenir cette énergie qui ne demande qu’à jaillir hors de mowa. Ca y est….. j’y suis….. c’est là…..ça vient.
Tomawak Po…… Pchit.
………. ??.........
Comment ça : « Pchit » ?
Régnigniiiii, sert les fesses, concentre towa et mmmmmhhhhhh
Tomaw…… Pchit.
…….. ?????.....
Mais, mais, c’est kowa ce « Pchit » ?
Oukélé ma super nénergie concentrée kituwa ??
Ohé ???
Jour J + 5 :
C’est formidable, ça marche du tonnerre…. Avec ma nouvelle invention, je vais dormir sur les Gigots de Gob.
Fô dire que ce vaporisateur de sent-bon multifonction qui pritch aussi le produit lustrant pour cotte de mailles, c’est révolutionnaire, puissant, hyper tendance et top mode mowa j’vous l’dis. Fô vraiment que je prenne bidouille moi….
Mais d’abord, je va pritcher encore un pt’it coup cette belle lame d’escrime……Bas du formulaire