bah moi, il m'est arrivé un truc de fou hier

C'était ma première semaine au lycée, et le vendredi, c'était du 8h=>18h , avec une heure de trou entre 16h et 17h . 16H, mon et moi pote sortons, on va dans le parc en face . Yeahhh ! on retrouve d'autres potes dans le parc, en train de bien déliré avec tout ce qu'il faut :p . Alors on les rejoin,s on nous fait passer tout ce dont un jeune a besoin etc etc .

Donc on continue à bien rigoler une heure durant, et là paf : 16h55 ! Et merde .. on a hésité à secher, mais la première semaine on avait pas envie de se faire déjà cataloguer (surtout que je me débrouille pas trop mal, ca serait con de faire plomber ma moyenne à cause de conneries dès le début lol) .

Alors on se lève à notre grand regrêt, on dit au revoir, et on court (pas droit je vous rassure) vers le lycée . Il est enorme, 3500 elèves . On sprinte de partout pour trouver notre classe, et au moment où on la trovue, la porte venait de se fermer ^^ . On toc, et on tombe sur notre nouvelle prof d'SVT : jeune, jolie, sympa .. :p enfin on peut rejoindre notre place et tt .

Premier cours spécial, de prévention : "L'effet des drogues sur l'organisme" . Alors mon pote et moi, je sais pas pourquoi on se met à exploser de rire, et je le regarde, en lui sortant "merde t'as les yeux rouges", et lui "t'as pas vu les tiens connard" (faites pas attention aux insultes :P sudiste un jour, sudiste toujours ^^) . Alors là on essai de suivre ce qu'elle dit, lala la ..

Et à un moment elle arrive à un point "comment detecter quelqu'un qui vient d'en abuser" . et là :

"Je demande à nos deux amis du fond de venir au tableau" . Elle nous lache un sourire, qui avait en plus l'air sincère lol . Alors on se met, et s'écroulant encore de rire, c'est plsu fort que nous . On arrive au tableau, et elle commence son discours .

"Alors les yeux rouges la haut -on est quand même plutôt grand par rapport à elle- c'est les **** (j'ai pas retenu le nom) qui à fait exploser les vaisseaux sanguins etc ..

et puis après : "et pour reperer quelqu'un qui a bû - la on a compris qu'elle rigolait, et que le cours spécial elle s'en foutait, elle même trèèèès pale- il suffit de faire ce test " . Il s'agissait de faire passer le bras en dessous de la jambe, puis de se toucher le nez .

On s'écroule comme des merdes en essayant, et c'était comme ca jusqu'à la fin du cours . On est tombé sur une super prof ^^

Skars, Coup de bol incroyable .

J'ajoute aussi, que ce que l'on a fait est très mal lol, on était bien dans la merde au début .

De plus, fumer tue, et l'alcool est à consommer sans modération

Roooooo
Ton truc avec le nez et le bras par dessous la jambe, ca marche pas!!!!

Person même complétement refait, j'y arrive encore!

Solmyr, bon, la prochaine fois, faut que je boit plus.

Allez un ptit post, ca faisait longtemps !

La semaine derniere reprend la saison sportive. Fidele au poste, je me pointe donc au gymnase. Le cours se passe tres bien. A la fin du cours, je reste a discuter avec diverses personnes, tant et si bien qu'au moment de prendre ma douche, il n'y a plus que moi dans le vestiaire.
Ne voulant pas reiterer mes aventures (cf. page 14 de cette thread), le laisse la porte de la douche bien ouverte avec vue sur mes affaires.

Seulement, le cours suivant c'est un cours pour les tout petits. Le genre de cours ou les mamans viennent habiller leurs bambins...
Ca ne manque pas, je me retrouve nez a... avec une maman. Dont la reaction sera de demander a son gosse de trois ans d'aller fermer la porte. Elle sera restee a me mater le temps que le mome comprenne ce que lui demandais la mere, et vienne donc fermer la porte.

Une fois sorti, j'aurai recroise la mere qui apparemment cherchait un truc a me dire. Elle n'aura finalement rien dit. J'aime autant

Que d'aventures...

  Meph'

Quote: Originally posted by PPilou on 2005-09-18 20:50:00

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Hier, 1er match de Hand de la saison (amical),

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C'est vraiment la rentrée pour tout le monde

Mes vacances sont finies snif...
On a passé une semaine en provence pour essayer d'avoir du soleil... pas de chance, c'était la semaine où le sud a connu ses pires inondations...

Et demain, pour le boulot, je repars à Marseille, et là, j'vous parie qu'il fera méga beau!

c'est toujours comme ça!

Comme vous avez l’air d’aimer ça moi aussi je vais vous raconter ma petite vie banale d’égocentrique voyeuriste pathologique…ou plutôt celle de d’une dame qui s’appelait Loisel, et qui aimait les oiseaux. Même que c’est vrai et que c’est ma copine, et si nous nous voyons moins, c’est la vie, que voulez-vous, les chemins, parfois, se croisent et, d’autres fois, divergent et divergent, c’est beaucoup pour un seul homme.
Elle s’appelait Loisel à l’imparfait de l’indicatif, mais on garde toujours son nom de jeune fille, surtout quand on s’appelle Loisel, et donc elle aimait les oiseaux et elle les aime encore, et elle s’appelle toujours Loisel, mais vous pouvez l’appeler Madeleine au présent de l’indicatif.
Or, vous allez voir comme le bon Dieu exagère, les amours de Madeleine et des oiseaux finissaient toujours tragiquement. Pour les oiseaux. Pas pour les chats. Car j’oubliais de vous dire que Madeleine n’aimait pas seulement les oiseaux, mais aussi toutes sortes d’animaux à poil, dont certains, fins gourmets ornithophages, n’ont jamais caché leur prédilection atavique pour l’hirondelle melba, ou le rouge-gorge tartare servi dans sa plume.
En plus des chats, elle avait des belettes et des petits lapins. Et des chiens louches ou borgnes arrachés au ruisseau, dont l’un, si véritablement épouvantable, qu’on eût dit le fruit des amours contre nature entre une serpillière écorchée et quatre pieds de tabouret de prison. Il répondait rarement, et d’une voix de chiotte, au nom de Badinguet, ultime insulte posthume que le père Hugo lui-même n’eût point osé servir au petit Napoléon.
Hormis les petits lapins, tous ces fauves de basse extraction plébéienne se prélassaient dans le farniente, la débauche et la reniflette subcaudale, dans la jolie maison forestière de Madeleine. Ils présentaient un danger permanent pour la pie-grièche, le geai goguenard et la bergeronnette fouille-merde, bien obligés de partager le même logis. Et sans le moindre garde-fou, car leur hôtesse se refusait à les mettre en cage pour qu’ils pussent s’adonner sans entrave à leurs séances d’expression corporelle.
Aussi Madeleine prenait-elle bien soin de séparer les à-plume des à-poil, avant de partir chaque matin pour son travail, d’où elle ne rentrait qu’à la nuit, les bras chargés de fémurs de vaches et de sacs de grains d’orge.
Seuls, les petits lapins étaient autorisés à cohabiter avec les oiseaux, en vertu de l’adage cher au chasseur à pied, qui dit en substance qu’on n’a jamais vu un lapin, même bourré à l’alcool de pruneaux, débusquer le plus petit gibier à plume.fficeffice" />

Or, un beau matin de printemps où, contre toute attente, mars avait passé l’hiver, Madeleine, en ouvrant ses volets, entendit un infime mais poignant piou-piou-piou qui semblait monter du gazon encore lumineux de la rosée de l’aube.
C’était un ersatz de moineau échevelé, avec un cou vilain comme une quéquette anémiée, qui s’était cassé la gueule en se penchant du nid pour voir si Newton avait raison.
Le coeur de Madeleine se mit à saigner, ses joues s inondèrent de larmes. Elle courut sauver le pauvre oisillon qu’elle enferma doucement au creux de sa main où il put enfin chier au chaud entre ses doigts câlins.
Il fallait bien vite trouver un abri sûr, pour ce nouveau petit protégé. Mais z-où, car c’est plus beau que mais hoù ? Des bestiaux, il y en avait partout. Outre Badinguet et les trois monstres saucissonnoides à poil dur issus d’une bergère allemande de l’Est réfugiée politique dans les Deux-Sèvres, la salle de séjour comptait un lévrier tripode, deux chats dissidents siamois, une tortue balinaise mange-crapauds, des crapauds donc, et un tatou qui snîffait les termites et les buffets Henri 11. Dans la cuisine, un basset handicapé physique (il faisait un mètre quatre-vingts au garrot) jouait à casse-bouteilles avec un castor au chômage depuis qu’il s’était niqué la queue dans la porte du garage.
Un chevreuil qu’on appelait Pipi Luke (il pissait plus vite que son ombre) éclaboussait la chambre d’amis en cabriolant sur la moquette gorgée de ses flaques. Les oiseaux gardaient le bureau de Madeleine, dont ils avaient assuré la décoration des meubles et des sols dans le plus pur style tachiste de la période fiente. Craignant qu’ils ne prissent l’intrus pour un lombric à plume, tant il est vrai que Chaval avait raison : " Les oiseaux sont des cons ", il ne restait plus à sainte Mado d’Assise que de reléguer le bébé moineau dans la salle de bains.
Là, il serait à l’abri, avec pour seul compagnon un gentil petit lapin blanc de Prusse (il avait les yeux bleus), qui avait pris ses habitudes dans la baignoire où il aimait s’écouter crottiner sur la faïence entre deux bâfrées de luzerne.
Madeleine installa une grosse boule de coton hydrophile blanc pour faire un petit nid douillet dans le porte-savon, elle y déposa doucement le foetal emplumé, le couvrit de baisers passionnés, salua le lapin. et s’en fut à la ville pour y gagner son Canigou.
Lorsqu’elle rentra à la nuit tombée, tout semblait en ordre dans la maison, je veux dire que le désordre avait l’air normal dans la ménagerie.
Rien n’avait changé dans la salle de bains.
Au fond de la baignoire, le lapin posait, sur tout et sur rien, son oeil ahuri de lapin, et ruminotait à petits coups de nez un chewing-gum imaginaire.
L’oiseau, en revanche, donnait des signes d’épuisement. En le sortant de son nid, Madeleine poussa un cri d’effroi. Il n’avait plus de pattes... Il avait dû les laisser dépasser à travers la grille du porte-savon, et le lapin, que les âmes sensibles me pardonnent, le lapin, de nature grignoteuse, les lui avait bouffées.

Oyez mon conseil, bonnes gens : si jamais l’on vous pose un lapin, prenez votre pied tout seul…

En plus de mener ma misérable existence de cloporte lobotomisé je ne suis qu’un usurpateur !

arg

Idem que Gorzak
"C’était un ersatz de moineau échevelé, avec un cou vilain comme une quéquette anémiée, qui s’était cassé la gueule en se penchant du nid pour voir si Newton avait raison."

J ADORE!!

Proc'fan
Proc'qui comprend pas pourquoi il ecrit comme ca...
Proc'brrr ca fait froid dans le dos ^^